ecole-s1-5-CO – 3e écoute

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Objectifs

  • Affiner la compréhension sélective du dialogue Après avoir prélevé des informations globales, l'apprenant va pouvoir opérer une compréhension sélective. Il va devoir sélectionner des données précises, des informations concrètes et spécifiques, présentes localement dans le document.
  • Réviser des structures syntaxiques simples avec des formes verbales de l'indicatif présent

Le professeur invite à comparer les activités faites par chaque enfant. Les As sont placés en binôme. Chaque binôme reçoit une enveloppe contenant les photosVisualiser constitue une stratégie spontanée lorsque nous sommes en situation de réception d'un document (lecture ou écoute). D'ou l'importance de proposer aux As un corpus d'images leur donnant l'occasion d'associer ce qu'ils entendent ou lisent à ce qui est dit.

Toutefois, les images que nous construisons dans notre cerveau relèvent non pas de la réalité mais d'une interprétation propre à chacun. C'est pourquoi un vaste corpus d'images associées au document sonore permettra plus facilement aux As de manifester leur compréhension.

Grâce à des activités de classement, de sélection, de mise en ordre chronologique des images, les As ordonnent les informations qu'ils retiendront ainsi plus aisément.
ci-dessous Les As classent les images dans chaque colonne en fonction de ce qu’ils comprennent. L’activité se réalise par deuxLe travail en sous-groupes est un incontournable pédagogique. Cette modalité d’apprentissage stimule les interactions sociales entre As et le développement de leurs compétences linguistiques. Elle permet la construction des savoirs par la confrontation des représentations et apports de chacun, donnant accès à de nouvelles ressources. En mettant en mots leurs processus de réflexion, en expliquant leurs apports, les As enrichissent leur compréhension et approfondissent l’intégration en mémoire de leurs apprentissages. Cette modalité d’apprentissage est d’autant plus riche que le sous-groupe est hétérogène. Lorsqu’un sous-groupe est formé d’As de niveaux différents, les membres du sous-groupe doivent composer avec des représentations, des démarches et des stratégies différentes pour réaliser l’activité.
Le travail en collectif, sous forme de mises en commun, permet de valider ou au contraire d’invalider les représentations, les démarches mises en avant dans l’activité réalisée par deux. Cette étape permet une structuration des apprentissages réalisés.
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Le professeur veillera à garder les supports réalisés lors de cette activité pour l’activité 9. Elle permet de revoir la distinction entre « il » et « elle »Pour de nombreux As arabophones, la distinction entre les ces deux formes s'avère complexe. Cette difficulté s'explique par le fait que l'arabe est pauvre en voyelles et que la distinction entre les /i/ et /ɛ/n'est pas facilement perceptible pour un arabophone.

La distinction entre masculin et féminin pour la troisième personne est courante dans de nombreuses langues. En revanche, certaines langues marquent également une différence de genre pour l'emploi de la 2e personne (l'arabe et l'haoussa - Niger et Nigéria).

- MALHERBE, M., Les langages de l'humanité, Éd. R Laffont, 1995.
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Alexandre Lucie

Une fois qu’ils ont classé les images, les As sont invités à composer des phrasesLe français est une langue essentiellement analytique avec toutefois des caractéristiques propres aux langues flexionnelles.

L'aspect analytique du français en fait une langue où l'ordre des mots est particulièrement figé et important pour le sens. Ainsi "Lucie suit le chien" a un sens différent de "Le chien suit Lucie". D'où l'importance de travailler régulièrement sur l'ordre des mots dans la phrase en proposant notamment aux As des exercices d'agencement dans lesquels ils doivent replacer les mots dans l'ordre. Le français privilégie l'ordre sujet + verbe + complément, là où quelques langues placent le verbe en tête de phrase (l'arabe) et où d'autres langues, nombreuses (le turc, le coréen, le quechua, le néerlandais….), placent le verbe en fin de phrase.

Par ailleurs, du fait de ce caractère analytique du français, de nombreux mots sont isolés, alors qu'ils sont inclus dans un seul mot dans d'autres langues ou qu'ils ne sont pas présents. C'est notamment le cas pour le pronom sujet qui, en espagnol par exemple, fait partie de la morphologie du verbe dont la terminaison marque le changement de personne : como (je mange) et come (il/elle mange).

Les structures syntaxiques pourront être acquises d'abord essentiellement par imprégnation. Toutefois s'arrêter sur la place des mots dans la phrase permet aux As de réfléchir sur l'importance de cet ordre en français.

Dans les types d'exercice portant sur l'agencement où plusieurs propositions sont proposées, on fera remarquer aux As que, si certaines combinaisons fonctionnent syntaxiquement, elles ne sont cependant pas porteuses de sens.

- MALHERBE, M., Les langages de l'humanité, Éd. R Laffont, 1995.
à partir des éléments suivants et à placer chaque phrase sous l’image correspondante.

Il
met
sa veste
Il
mange
des céréales
Il
boit
du café ou un jus d’orange
Il
se lève
à six heures
Il
accompagne
sa petite sœur à l’école
Il
prend
l’autobus
Il
se promène
dans le parc
Elle
joue
sur son smartphone
Elle
soupe
avec sa famille
Elle
met
son pyjama
Elle
se brosse
les dents
Il
adore
lire avant de dormir
Il
joue
avec le chien
Elle
fait
ses devoirs
Elle
se couche
vers 23 heures

Les images sont placées au tableau dans la bonne colonne ; les As doivent placer les bandelettes sous les images. Les bandelettes sont imprimées sur un grand format. Chaque A vient à tour de rôle au tableau.

NB : le support reprenant les images correctement classées (proposé ci-dessus) gagnera à être conservé pour une utilisation ultérieure (cf. entre autres l’activité 7).

Supports didactiques

  • la journée