Poucet – activité 1
Objectifs
- décrire des attitudes et des actions
Les As sont invités à décrire la première image du contePrésents dans toutes les cultures, les contes permettent d'établir des ponts entre la culture d’origine des élèves et la culture cible. Par ailleurs, ils véhiculent des questions et des valeurs à caractère universel et donnent à voir des composantes humaines intemporelles.
D'autre part, de nombreuses recherches tendent à prouver que les facteurs psychologiques jouent un rôle primordial dans l’apprentissage d’une langue étrangère. Dès lors, un environnement qui contribue à la réduction des barrières affectives apporterait une réponse satisfaisante à certains problèmes d’apprentissage. L'appui sur un genre universel tel que le conte permet de réduire ces barrières. À travers ce genre bien connu, les As rentrent dans une langue littéraire certes complexe, mais cette entrée est facilitée par le fait que la structure du texte est relativement conventionnelle.
- CORNAIRE, C., Le point sur la lecture, collection « Didactique des langues étrangères », Paris, Clé International, 1999. illustré par Gustave DoréPeintre, illustrateur et sculpteur, Gustave Doré (1832-1883) est l'auteur d'une œuvre artistique abondante. Il reste aujourd'hui particulièrement connu pour ses illustrations de textes littéraires. En 1862, il publie chez l'éditeur pour la jeunesse Hetzel, des gravures illustrant les contes de Perrault, dont le Petit Poucet. en 1862. Pour réaliser cette description, les As peuvent puiser dans des banques de mots qui leur sont fournies ou qui sont construites collectivement en classe. Ici, ces banques de mots sont construites sur une relation antonymique.
Observez bien cette image. C’est une image ancienne. Que voyez-vous ?
Décrivez le logement et les personnages. Pour vous aider, recherchez les mots qui correspondent à la situationLe lexique est ici travaillé en lien avec des situations de communication spécifiques. C'est par le contexte que le sens des mots s'éclaire. Relier les mots fournis à l'illustration et à la situation vise à inscrire les mots dans un réseau associatif afin que les As puissent, par la suite, réinvestir ce vocabulaire dans des contextes analogues.
Les termes proposés entretiennent entre eux des relations antonymiques, relations qui peuvent aider à les comprendre et à les mémoriser. Toutefois, ces relations antonymiques ne sont pas identiques dans toutes les langues. Par exemple, grave est antonyme de insignifiant pour des choses importantes et de aigu dans le domaine de la musique (Cavalla et Al., 2009). Dès lors, pour faire saisir le sens de certains mots, l'enseignant peut les replacer dans une phrase pour que les termes soient compris par le contexte.
Pour aller plus loin :
- TRÉVILLE, M.-C., DUQUETTE L., Enseigner le vocabulaire en classe de langue, Paris, Hachette, 1996.
- CAVALLA, Cristelle, CHOZIER, Elsa, Le vocabulaire en classe de langue, Paris, Collection Techniques et pratiques de classe, Clé International, 2009. dans les tableaux suivants.
L’enseignant invite les As à faire des hypothèses sur l’homme et l’enfant.
– On voit que le mari parle à sa femme. Que peut-il lui dire?
– Et l’enfant caché sous la chaise: qu’entend-il?
Le résultat de la description sera affiché dans la classe sous forme de carte mentaleLa carte mentale (ou carte heuristique - du grec eurisko, "je trouve") est un schéma qui permet une représentation visuelle et structurée de données qui ont des relations de sens entre elles.
L'information n'y est donc pas présentée de manière linéaire mais prend la forme d'une constellation. La carte mentale permet de mettre en évidence les liens qui existent entre un concept et les informations qui lui sont associées. La notion dont on parle se trouve au centre du schéma et les informations qui s'y rattachent se placent en branches autour de celle-ci. Le mouvement de pensée va du centre du schéma vers l'extérieur.
En construisant la carte mentale avec les As, on aide ceux-ci à visualiser l'information pour mieux la comprendre, à construire collectivement le savoir, à résumer et à organiser l'information, à avoir une vue et globale du thème traité.
Le schéma de carte mentale utilisé ici prend la forme d'une corolle. Au centre se trouve le personnage, support de l'action dont on parle, et, dans chaque pétale qui lui est associé, un apport d'information sur l'action qu'il fait ou l'état qu'il subit. Au fil de la découverte du conte, les As construisent de nouvelles cartes pour chaque personnage. Au final, les cartes construites durant la séquence peuvent être placées les unes à côté des autres, ce qui permettra de visualiser les transformations vécues par chaque personnage.
Pour aller plus loin :
- La carte heuristique sur http://www.enseignement.be/index.php?page=27887&navi=4398
- MARGULIES, N., Les cartes d'organisation d'idées, Chenelière Éducation, Montréal, 2005. pour chaque élément décrit. Les As peuvent ajouter un dessin symbolisant chaque idée.
Par exemple :
Supports didactiques
- gravure 1
- lexique 1
- corolle 1